Jefe, chef en espagnol, est le 3ème album du niño prodige. Sans compter les mixtapes M.I.L.S (Maintenant, ils le savent.) William Nzobazola progresse dans sa quête de réussite.

"On arrivera sur le trône un peu blessé, la seule chose qui aura changé, c'est peut-être le prix du blouson."

M.I.L.S, Comme prévu, Destin et maintenant Jefe. Un lexique de jeune entrepreneur pour se paver une voie haute en standing. 

À seulement 25 ans, il peut fièrement se pavaner avec 110 singles d'or, 40 de platine et 20 de diamant.

 Des chiffres qui font tourner la tête, mais qui s'expliquent par une excellente versatilité. 

(Le mec a sorti Mamacita et Roro sur le même album quand même.)

Sur Jefe, Ninho répète souvent "Après ça, on devient des chefs". Est-ce qu'il se rend compte qu'il est sûrement l'artiste rap FR le plus coté de sa génération ? Je vous laisse seul maître de votre avis sur la qualité de cet album qui est toujours aussi varié dans ses styles.

Varié, mais tout de même prévisible lorsqu'on connaît les anciens projets de l'artiste. Je ne sais pas s'il a atteint un plafond de verre, mais je trouve que sa formule est plutôt prévisible.

(Attention, je précise que c'est tellement bon que je commence à être habitué à ça. Ça vous classe le bonhomme.)

La seule différence que je trouve entre Jefe, Comme prévu et Destin c'est la cover de l'album.

Je tiens quand même à féliciter la réussite de cet album de 15 titres, sans aucun featuring.

La comparaison est bancale, mais j'ai l'impression de voir l'alter ego de Drake en francophonie.

Drake, c'est hit sur hit, succès commercial sur succès commercial. Bref du Drake quoi.

Souhaitons à Ninho le même succès que le canadien parce que, après tout, c'est un Jefe maintenant.