Toujours aussi pointu sur leur line-up rap, Les Nuits Botaniques a visé haut en allant chercher, à Sevran et à Strasbourg, deux artistes bien installés du rap francophone. Kalash Criminel et Larry, ça donne un look très certain à une line-up, et encore plus à un concert. C’est donc sous le chapiteau du Botanique que DTER a assisté à deux performances énergiques.

Nul doute que lorsque ‘le cagoulé le plus connu du monde’ passe à Bruxelles, le public finit en sueur. Ouvrant le bal, Crimi a délivré un show d’une énergie débordante. Loin d’un chapiteau comble, Kalash et son public ont réussi la prouesse de faire croire à un chapiteau rempli tant l’énergie qui s’en dégageait était stratosphérique. Cagoule noire et survêtement de l’Inter, entonnant ses titres devenus hymnes, Kalash Criminel a réussi à avoir le public avec lui de la première à la dernière chanson. Passant en revue ses classiques, les uns après les autres, Crimi entonnera également ses plus gros titres de ‘SVR’ (album en collaboration avec Kaaris) avec tout autant de succès. Enfin, ne voulant pas laisser le public indemne, Kalash terminera son show sur le mythique ’10 12 14 Bureau’. Véritable hymne des ‘Sauvages’, Crimi retourna complètement le public avec ce dernier titre, qu’il lui fallut bien entendu jouer plus d’une fois.  

Après tant d’énergie, il fallait continuer sur une même lancée, et ça le Botanique l’avait bien compris en plaçant stratégiquement un Larry pour suivre Kalash Criminel. Véritable pile électrique sur scène, Larry a débarqué courant de chaque côté de la scène. Donnant le ton à la foule dès la première minute, c’est un public de fidèles qui assiste avec grand plaisir au show offert par l’artiste. Bain de foule, interactions avec le public, public sur scène, … Larry a tout du long montré une réelle proximité avec son public, au plus grand bonheur de ses fans. C’est donc le sourire sur les lèvres et le téléphone rempli de photos, réalisées par l’artiste lui-même, que les fans repartent de ce concert.

Kalash Criminel et Larry aux Nuits Botaniques, c’étaient deux shows intenses et la réelle sensation que le nombre ne fait pas la force. Loin de deux chapiteaux complets, les deux artistes ont montré que le nombre ne veut rien dire, et qu’un public fidèle est bien souvent plus intéressant qu’un public nombreux.  

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Le 24/05/2022 par Theo Hoebrechts